Rôle de l'azote dans la production de colza

Lors de la croissance initiale au cours de la phase de rosette, l'apport en azote influe sur la capacité de la plante à accumuler de l'azote dans la racine pivotante et les feuilles, l'azote étant le plus souvent remobilisé pendant la croissance ultérieure.

L'azote joue un rôle à la fois important et varié dans la résistance contre les maladies. On estime généralement que des taux élevés d'azote augmentent les incidences de maladies, alors qu'une nutrition azotée optimale éradique habituellement la maladie. Cela résulte soit des mécanismes de résistance, à travers la formation de diverses protéines et enzymes nécessaires à la fois à la croissance de la plante et à la résistance aux maladies, soit à travers une tolérance accrue. En effet, les plantes à la croissance vive poussent plus vite que ne surviennent les effets négatifs de certaines maladies.

Si la culture est carencée en azote, les plantes seront rabougries et les feuilles âgées deviendront plus pâles ou jauniront : l'azote se déplace rapidement dans les plantes. Si le couvert du champ est clairsemé, les tiges seront plus minces et les ramifications réduites. La floraison diminue, les périodes de floraison et de maturation sont raccourcies, diminuant le nombre de silique et la taille des graines, ce qui nuit considérablement au rendement.

Absorption de l'azote

Le colza absorbe la majeure partie de l'azote sous forme de nitrate. Dans des conditions contrôlées, les formes d'urée et d'ammonium, par rapport au nitrate ou au nitrate d'ammonium, ont entraîné une efficacité moindre de l'azote et une réduction de la croissance des racines et des parties aériennes respectivement de 75 % et de 50 %.